Du printemps à la fin de l'été sévit un moucheron, un
phlébotome redoutable transmetteur d'une maladie qui va perturber le système immunitaire : la leishmaniose.
Jusqu'à ces dernières années, la localisation géographique de ce phlébotome était limitée au bassin méditerranéen, mais avec le réchauffement climatique il menace actuellement des milliers de chiens.
Actuellement 14 départements sont en alerte avec plus de 40 000 cas déclarés. La maladie remonte la vallée du Rhône et progresse vers l'ouest.
A noter que la maladie est transmissible à l'homme.
Les symptômes :
La leishmaniose peut se révéler des semaines, voire des années après la piqûre.
Elle se manifeste d'abord par des
lésions cutanées autour des yeux, de la truffe ou des oreilles.
Le parasite va ensuite toucher différents organes: la
rate, le foie, les reins causant des dommages irréversibles.
Le chien peut présenter des saignements de nez, des écoulements oculaires, il boit beaucoup, est abattu, perd du poids.
Il existe
un test de dépistage par prise de sang.
Le traitement est long et coûteux. Les récidives sont fréquentes car le
parasite reste présent dans l'organisme.
La prévention:
Elle est indispensable dans les zones à risques. Il faut d'abord
éviter les zones infestées par les moustiques pour les promenades, surtout en fin de journée.
Il est indispensable de faire porter au chien un
collier dont le principe actif est un répulsif pour le phlébotome, il n'est cependant pas efficace à 100%.
Certaines
pipettes contre les puces et les tiques sont également efficaces contre le phlébotome.
Depuis 2011, un
vaccin est commercialisé. Il sera administré au chien après un test de dépistage visant à s'assurer que le chien n'est pas contaminé.
Il est malgré tout recommandé de maintenir les autres mesures préventives : limiter les risques d'exposition au moucheron, port du collier...